Manga et manga

1 04 2009

J’ai découvert une petite série d’animé japonais en furetant un peu par hasard sur le net. Ouran High School Host Club. Franchement le nom ne me tentait pas des masses et j’ai téléchargé beaucoup d’autres animés avant celui-ci (entre autres le magnifique Ai no Kusabi) et puis – bon j’étais en vacances et je n’avais pas grand chose à faire, vu que je suis toujours mieux au chaud chez moi qu’en train de gambader dans le monde extérieur hostile – j’ai décidé de tremper le bout de mes orteils dans l’eau en regardant le premier épisode, après tout j’avais du temps à perdre et ça ne mange pas de pain.

J’avoue que ma prédilection première s’est portée sur du yaoi, tragique à souhait. Souhait exaucé bien sûr, avec les très bons Ai no Kusabi (précédemment cité), Sukisyo et Loveless, les deux dernières qui se sont révélées à la fois délicieusement adolescentes et malgré tout bien construites et bien pensées. J’en ai profité aussi pour quelques visionnages privés de trucs – skipped hot to directly blazing – en évitant d’aborder le sujet avec P. Genre Boku no Pico (âmes sensibles s’abstenir) ou Sensitive Pornograph (first part very sweet) en version uncensored.

Et puis Ouran, ça a été la surprise.

Je m’attendais à un gentil truc bien gnan-gnan, bien « Kevin » si les Kevin du monde regardait du yaoi (ce qui n’est pas le cas, sauf s’ils sont gays, et encore… nan, même pas, le yaoi c’est vraiment un truc de filles) et j’ai eu à la place une série pleine de finesse, pleine d’humour, pleine de choses qui sont totalement impensables en France parce que trop fucked up pour la mentalité psychorigide et puritaine qui caractérise notre beau pays, et en même temps totalement platoniques. En 26 épisodes, il y a un unique baiser, qui se trouve être en plus un baiser accidentel pas sexy pour deux ronds. Et pourtant… l’histoire est rocambolesque : un jeune étudiant sérieux et pauvre se retrouve par accident à la merci du club d’hôtes très prisé de son lycée pour rembourser une dette, sauf qu’il s’agit en fait d’une étudiante qui considère la notion de genre (masculin / féminin) comme accessoire ; s’en suivent les inévitables histoires cocasses – dont certaines sont proprement hilarantes – c’est plein de beaux gosses, et les jumeaux, aaaaahhh les jumeaux, les sous-entendus sont tellement osés et tellement plus invraisemblables les uns que les autres que j’ai dû avoir les meilleurs fous rires de la décennie.

Bref, une petite perle, qui ne peut même pas se caractériser comme du yaoi, ni même du shônen ai. Un vrai OVNI qui méritait son heure de gloire ici…

NDLR 4/04/09 : Je cherchais désespéremment un mot pour caractériser Ouran Host Club quand j’ai écrit il y a quelques jours ; et je l’ai trouvé aujourd’hui en cuisinant mon petit plat de courgettes, oignons, poivrons et tomates. C’est pêchu !!! Pêchu !!!


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