New World Symphony

6 04 2009

Ma meilleure amie C. écrit des fanfictions depuis plusieurs mois déjà, peut-être même que – le temps passant vite, moi étant une feignasse absolue et détenant bien évidemment la jeunesse éternelle de telle sorte que le temps qui passe est pour moi une donnée aussi abstraite que le théorème de Pythagore pour une tomate – cela fait un ou deux ans…

C., ne m’en veux pas, j’ai pas la notion du temps…

Bref, le dernière en date qui s’appelle New World Symphony est une fanfiction yaoi / lemon (je le mets moitié-moitié, C. ne m’en voudra  – probablement – pas car contrairement à d’autres de ses écrits, c’est pas « beaucoup yaoi / un peu lemon », alors autant être franche) avec les personnages de Saint Seiya dans un univers contemporain alternatif.

Bref, je suis pas là pour faire une critique ou quoi, mais quelque chose me trotte dans la tête depuis que j’ai lu le chapitre 22. J’ai tourné et tourné l’intrigue dans ma tête, les phrases, j’en ai fait de la bouillie, et je n’arrivais toujours pas à voir. Et dans le bus, à midi, j’ai repensé à une après-midi. Il doit y avoir 10 ans de cela. Je sais que je suis pas douée avec les dates, mais je crois que c’est en 1999 que C. et moi on est allées en Angleterre chez son oncle et sa tante.

Extrait de New World Symphony :

« Il raccroche, range son téléphone.[…] Même maintenant, il n’arrive pas à pleurer. »

« – Auriez-vous une cigarette ? »

« Le second portier tient dans sa main un paquet de cigarettes ouvert, dont l’une dépasse d’un bon tiers. Rhadamanthe la récupère et hoche la tête pour remercier l’employé de l’hôtel. L’homme sort son briquet et se penche pour allumer la cigarette que Rhadamanthe a portée à ses lèvres. La première bouffée. La fumée qu’il aspire se répand dans ses poumons. Rhadamanthe s’attend à avoir envie de tousser. Mais rien ne vient. »

Dans le passé :

Cette scène, je la connais. Je l’ai vécu. C’est ce jour en Angleterre où, dans d’autres circonstances et pour d’autres raisons, j’ai donné à C. sa première cigarette.

Je suis lente, et terriblement premier degré – il m’a fallu plus de douze heures pour faire le rapprochement – mais je n’ai jamais, jamais oublié.





Moi et mes livres

6 04 2009

J’achète souvent des livres complètement par hasard. Je ne veux pas dire que je ne me rends pas compte que j’achète des livres, mais que mon choix se porte souvent sur des choses que je ne connais pas encore, et que donc… Oh, merde, je vais quand même pas tout expliquer.

J’achète un livre d’un auteur ; si ce livre fait partie d’un tout, le plus souvent j’achète toute la série. Ce qui souvent est un gain de temps : quand j’accroche sur un auteur, je lis en général le premier livre tellement vite que je serais frustrée si je n’avais pas les suivants directement à ma disposition. Bien sûr, c’est quelque chose qui peut aussi me jouer des tours. Un exemple : la trilogie The Mirage Makers de Glenda Larke ; après le premier tome, qui a été une telle déception – tant en terme de style (qui se trouve être infantile et mal écrit) qu’en terme d’histoire (qu’est-ce que c’est NUL !) – je n’ai pas pu me résoudre à lire les deux tomes suivants, et je vais m’en séparer sans en avoir ouvert une page. C’est particulièrement difficile pour moi de me séparer des livres, même ceux que je considère comme étant des merdes intersidérales ; impossible de les jeter (c’est comme ça, on ne jette pas les livres, ça correspond à faire un autodafé, et je ne peux pas) ; et je suis bien trop paresseuse pour prendre le temps une ou deux fois par mois d’aller les revendre, j’ai l’impression que je bousille de précieuses minutes – que dis-je, de précieuses heures – que je pourrais passer à faire autre chose, la plupart du temps, rien. Non, non, ce n’est pas une exagération, j’adore vraiment ne rien faire. Alors quelques centaines de livres traînent un peu partout dans mon petit appartement. Ça ne peut plus durer.

Résolution : dès que mon temps partiel commence (le 20 avril), je vais avoir une journée de plus dans la semaine pour faire toutes ces choses que je ne peux pas / ne veux pas / oublie de (volontairement ou non) faire et débarrasser mon petit chez-moi de ce trop plein de papier encombrant. Bien sûr, mes résolutions ne sont jamais immédiates, il y a toujours ce temps de latence entre le « maintenant maintenant » et le « maintenant je mets en œuvre ma résolution ». Ce qui explique probablement pourquoi mes résolutions n’ont jamais abouti à grand chose.

Que faire ? Que faire ?

NDLR : Je ne suis pas complètement dingue, mais si je l’étais, je crois que je rigolerais à plein poumons tellement cette situation a un côté déjà-vu. Le déjà-vu lui-même est un déjà-vu. Il s’agit d’une situation de déjà-vu mise en abîme. Je ne crois pas que je vais m’en sortir. En fait, je me contente de ricaner, mon corps tremblotant de manière pathétique pour contenir l’éclat de rire démentiel qui menace de poindre. Je suis sans aucun doute complètement dingue.

NDLR 2 : Mwwaaaahhhhhahahaha !  (rire maléfique – pour ceux qui ne suivent pas) Blogguer est véritablement d’un grand secours pour moi puisque cet après-midi – en congé de mon boulot -, j’ai eu l’audace, que dis-je la témérité, que dis-je le COURAGE ! Oui, le courage ! de prendre ces dizaines et dizaines de bouquins pour aller les vendre ! 120 livres, 23 mangas et 6 DVD ! Une valise entière, deux sacs à dos et me voilà en vadrouille dans Paris pour aller vendre mes bouquins ! DU JAMAIS VU !!! J’en ai tiré la mirifique et phénoménale somme de 14 euros, QUATORZE euros, presque trois heures entières de perdues à tout jamais et la délicieuse satisfaction de ne plus les voir encombrer mon appartement.

Et pour la peine, je voulais attendre mercredi pour poster comme promis, et non ! Je poste là maintenant !