Pourquoi faudrait que je mette un titre ?

15 04 2009

Ce début de semaine est passé plutôt tranquillement. J’ai mis à jour ma liste des 99 choses que je voulais faire (je ne rajoute pas « avant de mourir », parce que ça fait un coup au cœur à ce pauvre P. quand il le lit. Comme pour mon souhait 44, quand j’évoque le fait qu’un jour je pourrais ne pas me réveiller… Mais quand j’aurais 95 ans et que je serais vieille et décrépie, avec une vie derrière moi pleine d’amour, de joie, de belles rencontres et de projets menés à bien, c’est une possibilité. Je préférerais d’ailleurs mourir comme ça, qu’écrasée sous un bus, asphyxiée au monoxyde de carbone par un chauffage mal réglé ou d’un cancer à la con… Voilà, je ne voulais pas parler de mourir parce que P. n’aime pas ça…. Je ne suis pas entièrement sûre d’avoir réussi) avec les choses que j’ai réussi – Hourra  pour moi ! – et celle que j’ai lamentablement raté. Mais ça ne paraît pas étonnant. Certains objectifs sont réalisables, d’autres non, mais j’aime bien faire des listes.

Sur un tout autre sujet, je suis contente d’avoir rempli certains objectifs de boulot à mon boulot (comme c’est logique…), mais je suis catastrophée de devoir expliquer en détail ce que je fais à mon boss – parce que certaines choses lui passent au-dessus de la tête – et de devoir également corriger ses corrections sur mes fautes d’orthographe. Comme si je faisais des fautes d’orthographes…. Bon, dit comme ça, ça paraît particulièrement prétentieux ; après tout, personne n’est à l’abri de l’exception à l’accord des verbes pronominaux ou d’un mot tout à fait vicieux (plus probablement lors de l’utilisation de noms propres, comme ce fameux « De Broglie » qui se prononcerait « De Breuil »… erreur orthographique de toute bonne foi, il faut l’avouer) ou simplement d’une coquille se glissant inaperçue au milieu d’un long texte qu’on se refuse à relire pour la troisième ou quatrième fois… Mais je persiste et je signe, les fautes d’orthographe, moi ? Non !

Je précise, je suis encore au boulot, mais je m’accorde une pause bien méritée, avant d’entamer un dossier difficile. Oui, j’ai aussi fait une pause en descendant dans la cour fumer une cigarette. Oui, j’ai fait deux pauses successives, mais franchement je vois pas le rapport…. Allez, mon dossier…

Promis, les prochaines fois, je poste sur des trucs amusants : comment le gouvernement nous prend pour des enfants de trois ans à materner, par exemple ; ou quelles sont mes névroses les plus amusantes et pourquoi (ou en tout cas, ce que je crois deviner du pourquoi…).

Allez, kiss kiss.

PS : J’aime pas travailler, je veux pas y retourner, ce dossier est tellement énorme qu’il prend deux cartons, j’ai pas envie – à la question « Cette grande fille, pourtant professionnellement accomplie et active est-elle en train de chouiner pour ne pas faire son boulot ? », la réponse est… non, bien sûr que non. Qui ici pourrait dire qu’il m’a déjà vu chouiner ?

PS 2 : Aux personnes qui se demandent d’où vient l’expression « kiss kiss », le premier qui me dit « Han, on dirait ce que dit Gossip Girl en épilogue de chaque épisode… » se prend une grosse mandale dans la gueule. C’est l’expression d’un personnage d’Anne Bishop, dont je disserterai sur l’œuvre – en particulier, tout ce qui touche aux Black Jewels – dans quelque temps.