Sentir bon, sentir soi

11 04 2009

Je pars, d’un pas décidé, à la recherche d’un nouveau parfum. Celui-là même que Chondre avait évoqué dans un de ses billets du mois de janvier. D’ailleurs, sans fonction recherche, ça a pas été de la tarte de le retrouver celui-là.

Enfin, si le parfum Warm Cotton de Clean me tente énormément – en effet, il me rappelle le doux souvenir d’un crush d’ado… Il y avait ce garçon en terminale, le beau gosse, qui jouait au rugby, qui avait des yeux noirs rieurs, qui souriait à toutes les filles – mêmes laides, mêmes boutonneuses, mêmes insignifiantes (je ne me trouvais bien évidemment que dans la troisième catégorie… j’ai pas beaucoup d’estime de moi, mais quand même) – qui s’appelait Y. et qui sentait toujours TOUJOURS le savon, la lessive, les vêtements fraîchement sortis d’un sèche-linge. Il sentait le propre, même après avoir fait du sport. Avec des copines, on le traquait dans les couloirs, juste pour sentir cette odeur, et on se demandait comment il faisait pour sentir toujours aussi bon. C’était il y a quinze ans, donc ce n’était pas Warm Cotton, je pense juste que sa mère devait vider le paquet de lessive à chaque lavage mais bon…. – mais si, comme je le disais Warm Cotton me tente, j’essaierais bien de trouver Baby Girl, de la même marque.

Je pars bien évidemment avec trois bonnes heures de retard, vu que P. a décidé que le matin aussi, c’était l’instant idéal des crapusiestes.

Des nouvelles  tout à l’heure. Kiss kiss.

Edit : La boutique est petite et charmante, la vendeuse très sympathique. Le fameux Warm Cotton est tellement demandé qu’il faut s’inscrire sur une « liste d’attente ». Bref, ils ont mon nom et mon numéro de portable pour me joindre quand le parfum rêvé sera disponible. En attendant, me voilà devenue une Baby Girl. Yummy.