Bad girl

21 04 2009

Oui, oui, je sais. J’avais dit dimanche et mercredi. Et nous sommes aujourd’hui mardi et je n’ai rien posté dimanche. Serais-je inconstante ? Quelle surprise…

Trêves de plaisanteries. Dimanche, c’était mon anniversaire de mariage. Un an. J’étais ravie, mais j’aurais dû me souvenir que me forcer à faire des choses parce que « ce sont les choses à faire », ce n’est jamais une bonne idée. P. et moi avions décidé d’aller au restaurant pour fêter l’événement. Je pense que lui et moi aurions préféré rester tranquillement à la maison et nous faire livrer à manger, plutôt que de sortir. Mais resto. Et bien évidemment, j’ai fait une petite crise d’hystérie au resto (hystérie silencieuse et aux toilettes, parce que je suis malgré tout quelqu’un de poli qui n’aime pas déranger les gens autour de moi) sur un sujet idiot – les possibles prénoms de nos futurs enfants – conversation que je ne suis même pas sûre que nous aurions dû avoir, vu qu’on n’est pas d’accord. Ou qu’on n’a pas d’idées communes. Ou parfois pas d’idées du tout.

bebepleurEt c’est donc, ayant mangé simplement mon entrée et réussi la performance de vomir deux fois, tout en pleurant à chaudes larmes, le visage rouge et bouffi, les yeux explosés, que nous avons demandé l’addition au serveur sans prendre de dessert – pourtant ce que je préfère dans les repas. L’addition est arrivée dans la minute, mais le serveur lui a pris son temps pour venir encaisser l’ardoise. Au bout de dix minutes, l’attente m’a fait retrouvé mon calme et c’est debout à l’une de leurs caisses qu’une femme surprise a fini par prendre la carte bleue de P. A sa question « Tout s’est bien passé ? », P. a répondu « Oui, oui, c’était parfait ». J’en aurais presque pouffé de rire. Le reste de la soirée, tranquille à la maison, tout va mieux.

Cela dit, on ne m’y reprendra plus. Maintenant, je ferais ce que j’ai envie de faire. Anniversaire, Noël ou Dieu seul sait quoi… ce que je veux. Si je ne veux rien faire, je ne fais rien. Na !

Allez kiss kiss.